Guide complet du suivi des covenants : enjeux, méthodes et innovations 2025

Ladislas Manset
6/6/25
Guide complet du suivi des covenants : enjeux, méthodes et innovations 2025
Covenant
Dans un environnement économique incertain, la sécurisation des financements est devenue une priorité absolue pour les prêteurs. Les covenants, ces clauses contractuelles qui encadrent la relation entre prêteurs et emprunteurs, constituent un outil essentiel de cette sécurisation. Mais comment assurer leur suivi efficace ? Quelles sont les meilleures pratiques et les innovations qui transforment ce domaine en 2025 ? Ce guide vous propose un tour d'horizon complet.

Introduction

Les covenants sont des engagements contractuels pris par un emprunteur envers ses prêteurs dans le cadre d'un financement. Ils définissent des obligations à respecter tout au long de la durée du prêt, qu'il s'agisse de maintenir certains ratios financiers, de limiter l'endettement supplémentaire ou de communiquer régulièrement des informations financières.

L'importance du suivi des covenants n'a jamais été aussi grande. Selon une récente étude d'UBS, les prêts assortis de covenants solides affichent des taux de recouvrement significativement plus élevés en cas de défaillance. En 2023, le taux de recouvrement pour les prêts de premier rang atteignait 38,3%, alors que les financements sans covenants robustes ("covenant-lite") présentaient des performances nettement inférieures.

Plus inquiétant encore, UBS révèle que plus de 90% des transactions sur certains marchés sont désormais considérées comme "covenant-lite", exposant les prêteurs à des risques accrus. Parallèlement, les ratios de couverture des intérêts pour les emprunteurs en crédit direct ont chuté de 3,4x en 2021 à seulement 1,7x aujourd'hui, soulignant la fragilité croissante des structures financières.

Dans ce contexte, une gestion optimale des covenants s'avère tout aussi essentielle que la mise en place des sûretés traditionnelles comme les hypothèques, fiducies ou nantissements. La maîtrise et le suivi rigoureux de ces engagements contractuels constituent un pilier fondamental de la sécurisation des financements, au même titre que les garanties réelles.

I. Fondamentaux et enjeux des covenants dans le financement moderne

A. Définition et typologie des covenants

Les covenants se divisent en trois grandes catégories, chacune jouant un rôle spécifique dans la protection du prêteur :

Les covenants financiers imposent le respect de ratios ou de seuils quantitatifs. Parmi les plus courants :

  • Le ratio de levier (Dette/EBITDA)
  • Le ratio de couverture des intérêts (EBITDA/Frais financiers)
  • Le ratio de couverture du service de la dette (EBITDA/Service de la dette)
  • Les niveaux minimums de fonds propres ou de trésorerie

Les covenants non financiers définissent des obligations de faire ou de ne pas faire :

  • Restrictions sur les investissements et acquisitions
  • Limitations des distributions de dividendes
  • Interdictions de cessions d'actifs sans accord préalable
  • Contraintes sur l'endettement supplémentaire

Les covenants informatifs encadrent la communication entre l'emprunteur et le prêteur :

  • Transmission régulière des états financiers
  • Information immédiate en cas d'événement significatif
  • Certification périodique du respect des covenants
  • Accès aux informations et aux dirigeants

Cette typologie permet d'adapter les covenants aux spécificités de chaque financement et aux risques identifiés.

B. Rôle stratégique des covenants pour les prêteurs

Les covenants ne sont pas de simples contraintes administratives. Ils constituent de véritables outils stratégiques pour les prêteurs :

Protection contre la dégradation financière Les covenants financiers agissent comme des garde-fous, empêchant une détérioration excessive de la situation de l'emprunteur. Ils maintiennent un équilibre entre le niveau d'endettement et la capacité de remboursement.

Système d'alerte précoce Un bris de covenant intervient généralement bien avant un défaut de paiement. Il permet au prêteur d'identifier rapidement une situation qui se dégrade et d'intervenir avant que la situation ne devienne critique.

Levier de négociation En cas de difficultés, les covenants offrent au prêteur une base légale pour renégocier les conditions du financement voire demander un remboursement anticipé des fonds

Cadre de dialogue structuré Les covenants informatifs instaurent un canal de communication régulier entre prêteur et emprunteur, favorisant la transparence et la confiance mutuelle.

C. Enjeux juridiques et réglementaires

Le cadre juridique des covenants a connu d'importantes évolutions ces dernières années :

Au niveau européen, la directive Restructuration et Insolvabilité a modifié l'équilibre des pouvoirs entre créanciers et débiteurs en difficulté. Elle impose aux prêteurs une vigilance accrue dans la rédaction et le suivi des covenants pour préserver leurs droits en cas de procédure collective.

La jurisprudence récente tend à valider les mécanismes de protection des prêteurs, à condition qu'ils soient clairement formulés et proportionnés. Plusieurs décisions ont confirmé la validité des clauses d'exigibilité anticipée en cas de bris de covenant, renforçant ainsi leur valeur juridique.

D. Impact économique des covenants sur la performance des financements

Les données récentes d'UBS démontrent l'impact concret des covenants sur la performance des financements :

Les prêts assortis de covenants complets affichent des taux de recouvrement supérieurs de 15 à 20 points par rapport aux structures "covenant-lite" en cas de défaillance.

Cette différence s'explique par deux facteurs principaux :

  1. La détection plus précoce des difficultés, permettant d'intervenir avant une dégradation irréversible
  2. La position de négociation plus favorable du prêteur, qui dispose de leviers contractuels pour protéger ses intérêts

L'analyse sectorielle révèle que cet écart est encore plus marqué dans les secteurs cycliques ou à forte intensité capitalistique, où la réactivité face aux premiers signes de difficulté fait souvent la différence.

Les tendances 2025 montrent un retour progressif vers des structures de covenants plus robustes, après plusieurs années d'assouplissement. Cette évolution reflète la prise de conscience croissante des risques associés aux financements insuffisamment protégés.

II. Méthodologie et défis opérationnels du suivi des covenants

A. Cycle de vie d'un covenant et processus opérationnel

Le suivi efficace des covenants s'inscrit dans un cycle complet, de la négociation initiale jusqu'à l'adaptation éventuelle des conditions :

Négociation et mise en place Cette phase cruciale détermine la pertinence et l'efficacité future des covenants. Elle implique :

  • L'analyse approfondie du modèle économique et financier de l'emprunteur
  • La définition de ratios adaptés à son secteur d'activité
  • Le calibrage des seuils en fonction des projections financières
  • La formalisation précise des méthodes de calcul

Collecte et validation des données Le suivi régulier nécessite :

  • La réception des états financiers aux échéances convenues
  • La vérification de l'exhaustivité et de la cohérence des informations
  • L'extraction des données pertinentes pour le calcul des ratios
  • La documentation des sources utilisées

Calcul et interprétation Le processus de calcul nécessite une application méthodique des formules contractuelles tout en intégrant les ajustements spécifiques liés aux événements exceptionnels ou aux modifications de périmètre. Une analyse approfondie des tendances permet d'évaluer précisément l'évolution des marges de manœuvre et d'identifier clairement les causes des variations observées.

Documentation et communication La traçabilité du processus s'appuie sur un système d'archivage rigoureux des calculs et des documents justificatifs. Les conclusions sont systématiquement formalisées dans des rapports détaillés, permettant un partage efficace des informations avec les équipes internes. Un dialogue régulier est maintenu avec l'emprunteur pour aborder les points sensibles et assurer une communication transparente.

Renégociation et adaptation Face à l'évolution du contexte économique et financier, il est parfois nécessaire d'adapter les conditions initiales. Cela peut impliquer une révision des seuils pour répondre à des changements structurels, une redéfinition des indicateurs devenus obsolètes, ou l'octroi de dérogations temporaires en cas de difficultés ponctuelles. Dans les situations de dégradation continue, un renforcement des exigences peut s'avérer indispensable pour sécuriser l'engagement.

B. Défis opérationnels du suivi manuel

Le suivi traditionnel des covenants présente plusieurs défis majeurs :

  1. Des calculs à haut risque d’erreur Les covenants financiers s’appuient souvent sur des formules complexes, avec de multiples retraitements comptables (IFRS, ajustements sectoriels, exclusions ponctuelles). Le traitement manuel multiplie les risques d’erreurs : faux positifs déclenchant des alertes injustifiées… ou pire, faux négatifs masquant une situation critique. Une simple erreur de cellule peut avoir des conséquences juridiques et financières majeures.
  2. Une collecte d’information morcelée États financiers, reporting interne de l’emprunteur, données sectorielles, clauses contractuelles… les sources de données sont dispersées, souvent non centralisées. Cela rend la collecte chronophage, sujette aux oublis, et surtout source d’incohérences. Résultat : une vision partielle, parfois biaisée, de la situation réelle.
  3. Une réactivité insuffisante face aux signaux faibles Entre la collecte, la validation, le calcul et l’analyse, plusieurs jours – voire semaines – peuvent s’écouler. Ce délai prive le prêteur de sa capacité à réagir vite en cas de dégradation rapide : impossibilité de déclencher une renégociation à temps, détection tardive d’un risque de défaut, exposition prolongée au risque.
  4. Une mauvaise allocation des ressources Mobiliser des profils seniors pour des tâches répétitives et manuelles, c’est priver l’organisation d’une ressource précieuse pour des analyses à plus forte valeur ajoutée. C’est aussi une charge opérationnelle croissante dans un contexte où le volume et la complexité des opérations s’intensifient.

C. Les bonnes pratiques pour un suivi efficace des covenants

Face aux risques opérationnels liés au suivi manuel, certaines bonnes pratiques s’imposent comme incontournables pour sécuriser la gestion des covenants et améliorer la réactivité des équipes.

  1. Une fréquence de suivi alignée sur le risque

La périodicité du suivi ne peut être uniforme : elle doit s’adapter au niveau de risque associé à chaque dossier. Trois éléments doivent guider ce calibrage :

  • Le profil de risque de l’emprunteur (taille, rating, historique de conformité)
  • La volatilité de son secteur d’activité
  • La proximité aux seuils contractuels des covenants

Ainsi, un suivi mensuel s’impose sur les dossiers sensibles, même si les tests contractuels sont trimestriels. Cela permet d’anticiper toute dérive avant qu’elle ne devienne critique.

  1. Des processus standardisés pour fiabiliser les calculs

La rigueur opérationnelle passe par l’adoption de processus homogènes et documentés :

  • Utilisation de modèles de calcul verrouillés, validés par la direction des risques
  • Définition claire des responsabilités et des étapes de validation
  • Contrôles croisés automatisés pour limiter les erreurs manuelles
  • Archivage structuré et traçable des résultats pour chaque échéance

Ce socle standard permet de fiabiliser les analyses tout en facilitant leur auditabilité.

2. Une posture proactive grâce aux tests de sensibilité

L’efficacité du suivi se mesure aussi à sa capacité à anticiper. Il ne suffit pas de constater un bris, il faut pouvoir le prévenir. Pour cela :

  • Les projections de ratios sur 6 à 12 mois doivent être systématisées
  • Des scénarios dégradés doivent être simulés pour tester la résilience de l’emprunteur
  • Les tendances doivent être analysées pour détecter des signaux faibles de dégradation

L’impact potentiel de facteurs externes (inflation, réglementation, cycle sectoriel) doit être modélisé

3. Un investissement durable dans le capital humain

Aucune solution technologique ne remplace l’expertise humaine. Il est donc crucial de :

  • Former régulièrement les équipes aux spécificités des covenants (et à leurs évolutions)
  • Documenter les cas complexes pour capitaliser sur l’expérience
  • Organiser des sessions de partage entre analystes pour homogénéiser les pratiques

Clarifier les circuits de décision pour éviter les délais en cas de tensio

D. Gestion des situations critiques

Gestion des situations critiques : détecter tôt, agir vite Le risque de bris de covenant – qu’il soit avéré ou simplement anticipé – exige une approche rigoureuse et structurée. Une mauvaise gestion peut rapidement dégrader la relation entre prêteur et emprunteur, voire entraîner une cascade de conséquences contractuelles ou financières.

1. Détection précoce : les signaux à ne pas ignorer

Un bris de covenant ne survient jamais sans préavis. Plusieurs indicateurs permettent d’anticiper un risque imminent :

Dégradation progressive des ratios, même en-deçà des seuils contractuels : une tendance négative persistante doit alerter.

Écarts croissants entre les prévisions et les réalisations financières, témoignant d’un pilotage stratégique défaillant ou de conditions de marché détériorées.

Événements sectoriels défavorables, affectant les acteurs comparables (hausse du coût des matières premières, durcissement réglementaire, contraction de la demande, etc.)

Modifications dans le comportement de l’emprunteur : retards dans la transmission de l’information, demandes fréquentes de revalidation des calculs, réticences à communiquer, etc.

Un bon outil de suivi, tel que celui proposé par Pono, permet d’objectiver ces signaux et de déclencher des alertes automatisées en amont des échéances contractuelles.

2. Réaction en cas de bris ou de risque imminent

Lorsqu’un bris est détecté ou pressenti, le prêteur dispose de plusieurs leviers, à activer selon la gravité et le contexte :

Renégociation des covenants : recalibrage temporaire des seuils, modification de la fréquence de test, ou transformation du ratio concerné.

Octroi d’un waiver (dérogation) : formellement encadré, il permet de ne pas considérer le manquement comme un événement de défaut. Il peut être conditionné à la mise en place de garanties additionnelles ou de reporting renforcé.

Accélération des discussions : organisation d’un comité ad hoc, exigence de nouvelles projections à jour, mise sous revue intensive.

Déclenchement des clauses contractuelles : mise en défaut, activation d’une sûreté, exigence de remboursement anticipé partiel ou total. Cette option reste l’ultime recours, souvent précédée de phases de dialogue.

Études de cas L'expérience montre que la réactivité est déterminante :

Cas 1 : Détection précoce et action corrective Un fonds de dette a identifié une tendance négative dans les ratios d'un emprunteur industriel, trois mois avant un probable bris de covenant. Un dialogue constructif a permis de mettre en place un plan d'action (cession d'actifs non stratégiques, réduction des investissements) qui a évité le défaut et renforcé la structure financière.

Cas 2 : Gestion d'un bris dans un contexte sectoriel difficile Une entreprise de distribution a enfreint son covenant de levier suite à une contraction brutale du marché. Le prêteur a accordé un waiver de 12 mois, conditionné à un reporting mensuel renforcé et à l'interdiction de toute distribution aux actionnaires. Cette approche a permis à l'entreprise de traverser la crise tout en préservant les intérêts du prêteur.

III. Solutions innovantes pour sécuriser le suivi des covenants

A. Transformation digitale du suivi des covenants

Centralisation

Au cœur de cette transformation, la centralisation de l’information joue un rôle clé. Les plateformes dédiées offrent un référentiel unique pour l’ensemble de la documentation liée aux covenants et aux financements associés. Toutes les parties prenantes – qu’elles soient internes ou externes – peuvent accéder, de manière sécurisée, à une vision consolidée et à jour des engagements contractuels. La traçabilité des modifications, des validations et des échanges garantit une gouvernance renforcée et une transparence accrue.

Surveillance des signaux faibles

Enfin, la surveillance des signaux faibles en temps réel permet de passer d’une logique de constat à une logique de prédiction. Grâce à des algorithmes de détection des signaux faibles, ils détectent également les anomalies dans les comportements financiers et les écarts par rapport aux standards sectoriels ou aux historiques d’autres emprunteurs comparables. Cette capacité à anticiper les difficultés transforme profondément la gestion des risques et donne un temps d’avance aux équipes crédit et conformité.

B. Externalisation du suivi : le rôle stratégique de l’agent de contrôle

Déléguer cette mission à un tiers spécialisé permet d’assurer une analyse neutre, objective et fondée sur une expertise constamment mise à jour. Contrairement aux équipes internes, souvent confrontées à des enjeux de ressources ou à une rotation des effectifs, un agent externe garantit une continuité opérationnelle précieuse, ainsi qu’une standardisation des méthodes de calcul et de reporting.

Au-delà du suivi technique, certaines offres d’externalisation – comme celle proposée par Pono – intègrent des mécanismes de sécurisation renforcés. Dans un scénario de bris avéré, l’agent peut activer automatiquement les sûretés prévues, mettre en œuvre des transferts de propriété contractuels, ou encore gérer les actifs de manière proactive. Ce rôle de tiers de confiance devient alors une interface stabilisatrice entre prêteur et emprunteur, notamment dans les situations délicates.

Le choix entre un suivi internalisé et une solution d’outsourcing dépend de multiples facteurs : capacité interne, sensibilité des engagements, nécessité de rassurer des co-prêteurs, ou encore volonté de professionnaliser le dispositif. C’est dans ce contexte qu’émergent des offres hybrides, telles que l’Agency développée par Pono.

Cette solution innovante associe un suivi continu des covenants à une capacité d’intervention directe en cas de non-respect. Elle permet l’activation automatique des mécanismes de protection (transfert de propriété, gestion d’actifs, vente optimisée), tout en s’affranchissant des lourdeurs juridiques d’une fiducie. Le résultat : une protection plus fluide, plus rapide, et significativement plus efficace que les sûretés traditionnelles.

C. Renforcement des sûretés liées aux covenants

Les limites structurelles des sûretés traditionnelles ont poussé les acteurs du financement à explorer des alternatives plus efficaces. En situation de défaillance, les garanties classiques comme l'hypothèque montrent en effet de sérieuses faiblesses : elles sont souvent suspendues en cas de procédure collective (du fait du gel imposé des actifs), leurs procédures de réalisation peuvent s'étendre sur plus de 24 mois, et les actifs concernés subissent régulièrement une forte décote – de l’ordre de 30 à 60 % – lorsqu’ils sont liquidés dans un cadre judiciaire. À cela s’ajoutent les coûts juridiques et contentieux, qui viennent encore amoindrir le recouvrement final.

C’est dans ce contexte que se sont développés des mécanismes innovants fondés sur le transfert de propriété, offrant une réponse plus rapide, plus sécurisée, et surtout mieux valorisée. Ces dispositifs permettent, dès la constatation d’un bris de covenant, de déclencher automatiquement le transfert des actifs à un tiers professionnel mandaté, sans passer par la justice. Ce dernier peut alors procéder à une vente de gré à gré, préservant ainsi la valeur de l’actif et réduisant drastiquement les délais d’exécution.

Juridiquement, ces mécanismes s’appuient sur le pacte commissoire, dont le cadre a été largement clarifié et sécurisé par la réforme du droit des sûretés. Ils garantissent une exécution rapide, hors procédure collective, avec une traçabilité complète.

Conclusion

Le suivi des covenants constitue un pilier essentiel de la gestion des risques pour tout acteur du financement. Face à un environnement économique incertain et à des structures financières de plus en plus tendues, son importance ne cesse de croître.

Les approches traditionnelles, largement manuelles et réactives, montrent aujourd'hui leurs limites. Elles cèdent progressivement la place à des solutions innovantes, combinant digitalisation, externalisation et mécanismes renforcés de protection.

Ces évolutions ne remplacent pas l'expertise humaine, mais la complètent et la potentialisent. Elles permettent aux professionnels de se concentrer sur l'analyse stratégique et la prise de décision, plutôt que sur des tâches administratives chronophages.

L'avenir du suivi des covenants s'oriente vers des dispositifs toujours plus intégrés, anticipatifs et efficaces. Les prêteurs qui sauront adopter ces approches innovantes disposeront d'un avantage compétitif significatif, tant en termes d'efficacité opérationnelle que de maîtrise des risques.

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